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Alien 3, un film a réhabiliter ?

Lors de la mise en chantier d'Alien 3 par David Fincher, je dois dire qu'il y avait de quoi jubiler pas parce que le monsieur avait déjà réalisé des films mémorables (ça on ne le saura que bien plus tard, là nous sommes en 1992!), mais parce qu'il s'est fait remarqué pour ses publicités inventives à travers la société de production Propaganda Films qu'il a créée avec d'autres réalisateurs (dont Dominic Sena). Une liste impressionnante de réalisateurs passera par cette société (des réalisateurs comme Antoine Fuqua, Alex Proyas, Michel Gondry, Spike Jonze, Paul Rachman, Mark Romanek, Michael Bay, Zack Snyder et Gore Verbinski, excusez du peu !).

Cela nous rappelait donc quelque peu les origines de Ridley Scott et de son amour pour l'image léchée et surtout éclairée avec minutie.

Voilà, l'attente de cet opus me faisait saliver.

Quand j'ai vu le film au cinéma, j'ai accroché dès le départ. J'ai adoré cette idée de pénitencier abandonné sur une planète reculée et les personnages quasi tous antipathiques si ce n'est le médecin. Et quand l'alien se manifeste, on ne sait pas qui est le plus dangereux, lui ou les détenus ?

Ensuite, il y a les plans incroyables des poursuites dans les boyaux de ce pénitencier, ancienne forge, dans cette lumière aux teintes verdâtres mangées par l'ombre.

En fait, si j'y repense, je ne comprends pas vraiment le procès qui a été fait au film, même si j'ai bien saisi que David Fincher lui-même désavouait quelque peu son film et qu'il le pensait différemment.

J'ai eu l'occasion de voir sur la version blu-ray une version dite longue avec des scènes supplémentaires au début du film qui apportent un peu de contexte à la situation du pénitencier, mais ne révolutionne pas le film.


Voilà donc, j'avais acheté cette revue anglaise à l'époque avec entre autre Alien 3 en couverture.


Et à l'intérieur, nous avions droit à un extrait des storyboards d'Alien 3 commentés.

Je vous laisse apprécier le découpage des scènes sur les gros plans des personnages.



Je l'ai revu encore récemment et j'estime que c'est un film qui ne démérite pas et qui à la vision des autres qui ont été réalisés après il prend une valeur certaine comme un indicateur temporel du avant- après. Nous étions en 1992.

Et pour finir, on peut voir dans ce film beaucoup de plans, de mises en scène qui caractériseront le style Fincher dans ses films à venir ( Seven, The Game, Fight Club, Panic Room) et ces mises en abime dont il a le secret.




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