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Abyss ou The Abyss: un sommet qui touche le fond !

Oui, aujourd'hui nous allons aborder Abyss, ce film "mythique" de James Cameron alors que la sortie imminente d'une version 4K restaurée en blu-ray est formellement annoncée ( arlésienne s'il en est un peu comme a pu l'être celle d'une version "potable" de Blade Runner en son temps !).


Alors de quoi ça parle ? Revenons rapidement sur le film avant d'aller plus loin (plus profond!).


"The Abyss" est un film de science-fiction réalisé par James Cameron et sorti en 1989. C'est un film visuellement impressionnant, innovant, qui explore les profondeurs de l'océan, à la fois littéralement et métaphoriquement.


L'histoire:

Le film se déroule dans un futur proche et suit une équipe de foreurs pétroliers en mer qui se voit déroutée pour effectuer une mission militaire pour sauver un sous-marin nucléaire qui a sombré au fond de l'océan. L'équipe est dirigée par Virgil "Bud" Brigman (joué par Ed Harris) et son ex-femme, Lindsey Brigman (jouée par Mary Elizabeth Mastrantonio). Une petite équipe de militaire va envahir la plate-forme sous-marine avec à sa tête le Lieutenant Coffey (joué par Michael Biehn un habitué des films de James Cameron).

La mission est simple et doit être pliée en deux temps trois mouvements.

Mais voilà, c'est sans compter sur une tempête, les troubles des profondeurs qui s'emparent du lieutenant et d'une présence dans les profondeurs de l'océan.


Comme je l'ai raconté dans le livre "Génération Starfix", j'ai découvert l'existence de ce film grâce à la revue "Starfix" justement et à son enthousiasme. Déjà planait toute une "légende" d'un tournage épique et les premières photos et esquisses des décors laissaient augurer d'un spectacle à la démesure de James Cameron. Démesure et environnement technologique à l'aspect plus vrai que vrai comme dans Aliens, le retour.


Rien que l'idée d'une plate-forme sous-marine à l'échelle 1 construite en partie dans la cuve désaffectée d'une centrale nucléaire et siège principal de l'intrigue du film me procurait des frissons de contentement (pour ne pas dire plus). Je devais aller le voir!


C'est donc motivé comme jamais auparavant que je me suis rendu au cinéma voir le film en fin de soirée (marche rapide: environ 10kms) lors du premier jour de sa sortie.

Et là, la claque ! Il n'y a pas d'autre mot, une claque monumentale.

Comment James Cameron avait pu tourner ce truc où tout, absolument tout, avait l'air réel ? L'environnement de la plate-forme, l'échouage du sous-marin nucléaire, les mini-sous-marins, les combinaisons des plongeurs, tout !

La survenue des "aliens", ces êtres bioluminescents majestueux et fragiles, sont autant de moments magiques, d'une poésie et d'une beauté incroyable.

Et surtout, comment avait-il fait pour créer des personnages aussi intenses ?

Et scène parmi les scènes, comment avait-il fait cette scène hallucinante d'intensité émotionnelle de la noyade de Lindsay et de son retour à la vie. Un moment de bravoure qui m'a cloué au siège et encore maintenant en en parlant j'ai la gorge qui se serre.



J'ai eu du mal à m'en remettre, mais l'incendie était allumé et j'allais revoir ce film encore et encore.


Bon, pour être honnête, un élément du film m'a toujours perturbé, c'est à la fin, la sortie des eaux de la structure extraterrestre. Les effets spéciaux sont ratés et c'est d'autant plus flagrant que l'on vit deux heures de film aux SFX parfaits et là, Boom ! Un truc à l’éclairage approximatif et avec une sensation de toc, de plastic toc des plus navrantes. Heureusement que ce sentiment s’évapore assez rapidement pour laisser place à tout ce que l’on a vécu avant.


C'est à partir de ce film que j'ai compris que James Cameron était une singularité dans le cinéma, dans la famille des réalisateurs et que sa vision était démesurée et avec une exigence hors norme. J'allais donc le suivre où qu'il aille !

Il y a autre chose aussi, c'est avec ce film que j'ai compris l'obsession de Cameron par rapport au nucléaire militaire et sa volonté de mettre dans tous ses films une explosion nucléaire ou sa menace de destruction massive. Il y eut celle dans Aliens, le retour, dans Abyss elle n'est que potentielle mais de justesse, dans Terminator 2, dans True Lies, Ok pas dans Titanic, Avatar l'explosion de l'arbre maison qui s'y apparente avec son champignon de fumée , Avatar la voie de l'eau avec une multitude d'explosions monstrueuses...

Ainsi, quand la version longue en Laserdisc est sortie, je me suis précipité pour revoir le film dans sa version longue et surtout, cerise sur la plate-forme sous-marine, dévorer le making-off d'une heure sur le tournage de ce film.


Et là, à la vision de ce making-off, une deuxième claque ! C'est un film dans le film et après l'avoir vu, on ne peut qu'être admiratif et respectueux du travail effectué pour obtenir à l'écran un film de cette ampleur. Nous avons droit à tous les problèmes auxquels la production et la réalisation ont du faire face. Les intempéries, les financiers qui s'agacent des coûts, les problèmes techniques, etc. Mais aussi on découvre ébahis tout l'aspect technique pour pouvoir filmer sous l'eau et donner l'illusion que l'on est à plusieurs centaines de mètres sous la surface.




Pour comprendre plus en détail tous les effets spéciaux qui ont été nécessaires à la réalisation de ce film, quoi de mieux que le numéro Cinéfex (édition française) présenté en plus par Starfix. Vous y découvrez les effets d'ILM avec ce fameux pseudopode liquide qui en plus prend l'apparence des visages de Bud et de Lindsay. Mais vous y verrez aussi les maquettes (de tailles impressionnantes), la construction d'une partie de la plate-forme.

Celui-ci j'ai dû le lire une bonne trentaine de fois !




Donc, pas besoin de vous faire un dessin pour vous expliquer que j'attends avec impatience cette version blu-ray remasterisée 4k avec je l'espère un maximum de suppléments dont le fameux making-off !

Et surtout un format respecté
(mon DVD zone 1 n'est même pas en 16:9 et présente donc des bandes noires dans l'image ce qui réduit mathématiquement la résolution du film en lui même!)


Voilà, ci-dessous, le numéro de Starfix qui présentait les premières photos en exclusivité mondiale d'Abyss et le numéro de L'écran fantastique qui parlait d'Abyss et d'Indiana Jones.


Ci-dessous le livre Génération Starfix qui passe en revue les films des années 80 au travers de petites anecdotes toutes personnelles sur la vision des films, pas de critique, pas d'analyse, juste des bulles persistantes de souvenirs des séances cinéma ou de séances VHS.





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